Pourquoi j’ai choisi un dispositif multicaméra sur iPhone Pro: un choix moderne, humain !

Pourquoi j’ai fait le choix d’un multicaméra iPhone plutôt qu’une régie broadcast : une décision éditoriale, humaine et visionnaire

 

Il existe dans le monde de la captation vidéo un réflexe pavlovien : plus le matériel est volumineux, complexe, câblé, étalé sur des mètres carrés — plus il inspire confiance. Une grande régie Tricaster, Vmix ou ATEM,  un pupitre technique imposant, des écrans de monitoring, des câbles gaffés au sol considèrent comme le “vrai professionnel”.

 

Alors pourquoi ai-je choisi autre chose ?
Pourquoi ai-je volontairement préféré, dans de nombreux cas de multicaméra, un dispositif agile à base d’iPhones Pro?
Pourquoi ai-je tourné le dos à la lourdeur impressionnante pour privilégier la flexibilité surprenante ?

Parce que je crois profondément que la vidéo n’est pas une affaire de démonstration technologique, mais d’émotion, d’écoute, d’humain.

 

Moins d’intimidation technologique, plus de vérité humaine

Un grand dispositif broadcast peut parfois ajouter une barrière psychologique.
Face à une grosse caméra, on “joue un rôle”.
Face à un iPhone, on parle à une personne.

Beaucoup de gens — élus, artistes, citoyens, enseignants, chefs d’entreprise, associatifs — se sentent plus à l’aise quand ils ne se sentent pas “filmés comme à la télé”.
Ils respirent mieux.
Ils parlent plus librement.
Ils oublient l’appareil.

C’est précisément là que les témoignages deviennent vrais, que les dialogues deviennent sincères, que l’âme traverse l’image.

 

Une esthétique contemporaine — en phase avec les codes modernes

Pendant longtemps, c’était simple :
Broadcast = sérieux.
TV = crédibilité.

Mais nous ne vivons plus en 1998.
Nous vivons en 2025.

Aujourd’hui, la relation à l’image a changé.
YouTube, TikTok, Instagram, Twitch — la confiance se construit ailleurs.
Les codes de la “crédibilité visuelle” ont évolué.

Une vidéo “trop télé”, trop lisse, trop formelle peut même créer de la distance.
Une vidéo légère, mobile, proche, incarnée crée au contraire de la complicité.

Le public fait confiance à l’authentique, pas au solennel.

 

Agilité logistique : être au plus près de l’action

Installer une régie Vmix ou tricaster ou ATEM complète implique :

-Câblage

-Emplacements fixes

-Positions contraintes

-Distance caméra-sujet limitée

-Temps de montage

-Poids à transporter

-Dépendance électrique, technique, matérielle

 

Mon dispositif iPhone, lui, offre :

-Liberté de mouvement

-Installation rapide

-Positionnement créatif

-Angle inattendu

-S’insérer dans un espace restreint

-Se mêler à la foule, au groupe, à l’équipe

 

Je peux tourner dans un atelier, une classe, une mairie, une ruelle, un marché, un studio, un local associatif, un couloir, un balcon — sans envahir l’espace. Sans le sanctuariser.

 

Minimiser l’infrastructure technique pour maximiser l’attention éditoriale

Quand la technique est lourde, l’équipe devient technocentrée.
On passe du temps à reconnecter, recaler, recâbler, recalibrer.

Quand la technique est légère,
l’attention se focalise sur les gens.
Sur les mots.
Sur le regard.
Sur l’instant.

L’énergie créative passe du matériel vers le contenu.

Ce que je gagne, ce n’est pas de la simplification.
C’est de l’intention.

 

Une démarche cohérente avec mes valeurs — notamment écologiques

Chez LeGrosDirect, nous défendons une production responsable.
Nous utilisons quelque fois des iPhones reconditionnés.
Nous limitons les transports lourds.
Nous circulons souvent à vélo cargo.
Nous préférons l’intelligence au volume.

-Moins de matériel, c’est aussi :

-moins de consommation électrique

-moins de transport motorisé

-moins de déchets électroniques

-moins de maintenance

-moins de stockage matériel

-moins d’obsolescence programmée

Ce n’est pas seulement un choix technique.
C’est un choix éthique.

 

 

Performance réelle vs impression de performance

Oui, la régie ATEM, tricaster ou vmix “impressionne visuellement”.
Mais la question clé est :

Que veut-on prouver ?
Un savoir-faire technique ?
Ou une capacité à raconter l’humain avec sens et finesse ?

Je ne renonce pas à la qualité.
Je renonce à la démonstration.

Un dispositif léger peut produire un résultat puissant.
Un dispositif lourd peut produire un résultat froid.

Ce qui distingue une belle captation n’est pas la taille du matériel,
mais la profondeur de l’intention.

 

Un choix artistique assumé

Quand je filme avec un iPhone,
je fais un geste esthétique.

Je choisis :

l’immédiateté

le vivant

le spontané

la proximité

Ce n’est pas un “plan B”.
Ce n’est pas un “bricolage”.
C’est une direction artistique.

Je préfère passer pour moderne que pour solennel.
Je préfère être organique que monumental.
Je préfère être humain que intimidant.

 

Conclusion : filmer, ce n’est pas montrer une machine — c’est révéler une présence

Il ne s’agit pas de dire qu’une régie broadcast est mauvaise —
elle est parfaitement adaptée à certains contextes.
Mais dans mes formats, mes valeurs, ma vision —
ce n’est pas la technologie qui prime.
C’est la relation.

Je ne filme pas des lieux — je filme des personnes.
Je ne filme pas des spectacles — je filme des émotions.
Je ne fais pas la démonstration d’un dispositif — Je fais la démonstration d’un regard.

Et c’est pourquoi, aussi étonnant que cela puisse paraître,
un simple iPhone peut parfois être un meilleur passeur d’humanité
qu’une caméra broadcast de 40 000 euros.

Ce que j’offre à travers ce choix,
ce n’est pas une esthétique minimaliste —
c’est une expérience maximale de vérité.

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